La baisse du plafond des IJSS à 1,4 SMIC en avril 2025 réduit vos indemnités en cas d’arrêt maladie. Découvrez qui est concerné et comment limiter l’impact.
Conséquences de la réduction du plafond des IJSS pour les salariés
La réforme des IJSS prévue en avril 2025 rebat les cartes de la protection sociale des salariés. Avec un plafond réduit de 1,8 à 1,4 SMIC, les indemnités journalières baissent sensiblement pour ceux dont le salaire dépasse 2 522 € (source: service-public)
Cette mesure touche particulièrement les salariés sans maintien de salaire. Cadres, jeunes actifs, CDD, professions intermédiaires : êtes-vous concernés ? Voici un décryptage complet pour anticiper les impacts et prendre les bonnes décisions.
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Visionnez cette courte vidéo de 5 minutes récapitulatives intitulée IJSS maladie - Réduction du plafond de rémunération
🧮 Le chiffre clé : -22 % d’indemnité journalière pour les hauts salaires
Le plafond des indemnités journalières de la Sécurité sociale sera réduit à 1,4 SMIC à compter du 1er avril 2025. Résultat : une baisse du montant brut maximal journalier de 53,31 € à 41,47 € (source : Légifrance).
Cela représente une diminution de 22 % pour les salariés concernés, soit près de 264 € par mois en cas d’arrêt prolongé.
⚖️ Qui est concerné par la baisse du plafond des IJSS ?
💼 Les salariés au-delà de 2 522,52 € bruts mensuels
Les IJSS sont calculées sur une base maximale qui sera désormais de 1,4 SMIC, soit 2 522,52 € bruts par mois. Si votre salaire est supérieur à ce montant, la part indemnisée par la Sécurité sociale sera plus faible qu’auparavant. Concrètement :
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Avant la réforme : indemnité journalière maximale = 53,31 € bruts/jour
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Après la réforme : indemnité journalière maximale = 41,47 € bruts/jour
Ce plafonnement va mécaniquement réduire la couverture des salariés en arrêt maladie, notamment ceux qui ne bénéficient pas d’un maintien de salaire complémentaire.
📉 Salariés sans maintien de salaire : une perte nette immédiate
🛑 Qui sont les plus exposés ?
Les profils suivants sont directement impactés :
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Salariés en CDD, période d’essai ou à temps partiel
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Moins d’un an d’ancienneté
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Jeunes actifs sans prévoyance collective
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Salariés de TPE sans accord collectif renforcé
Ces personnes perdront entre 10 et 20 % de leur revenu net en cas d’arrêt maladie prolongé.
📌 Exemple chiffré :
Un salarié rémunéré 3 000 € bruts par mois perdra 11,84 € par jour d’arrêt, soit près de 250 € par mois sur sa fiche de paie, en l’absence de complément employeur.
🧩 Salariés avec maintien de salaire : un impact indirect à surveiller
📌 Maintien de salaire = protection immédiate
Pour les salariés couverts par une convention collective ou un accord d’entreprise prévoyant un maintien de salaire, la baisse des IJSS n’aura aucun impact visible à court terme.
👉 Mais attention : cette compensation revient désormais à l’employeur, qui devra assumer un surcoût.
⚠️ Vers une évolution des politiques de prévoyance ?
À moyen terme, plusieurs ajustements sont envisageables :
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Révision des régimes de maintien de salaire pour limiter le coût
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Hausse des cotisations prévoyance pour compenser la baisse des IJSS
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Réduction de la durée de prise en charge intégrale par certains assureurs
Ces ajustements sont déjà en cours de discussion dans certains grands groupes (source : Liaisons Sociales Quotidien).
💰 Quelles solutions face à la baisse des IJSS ?
✅ Étendre la couverture prévoyance
Pour se prémunir contre cette perte de revenu, plusieurs leviers existent :
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Négocier une prévoyance collective plus protectrice dans l’entreprise
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Souscrire à une assurance prévoyance individuelle
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Informer les salariés des limites de leur indemnisation actuelle
🛠️ Bonnes pratiques pour dirigeants de TPE-PME :
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Réaliser un audit des contrats actuels avec un courtier
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Informer les collaborateurs via une note RH claire et pédagogique
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Adapter le contrat collectif avant avril 2025
✅ Conclusion : que retenir de cette réforme ?
La baisse du plafond des IJSS marque un tournant dans la protection sociale des salariés français. Si l’impact est neutre pour les salariés bien couverts, il devient une source d’inquiétude sérieuse pour ceux à statut précaire ou à haut salaire sans complément. Les dirigeants de TPE-PME doivent anticiper les conséquences RH, sociales et financières de cette réforme, en adaptant leurs politiques de prévoyance et de communication interne.
